A partir du milieu des années 70, Jean-Dominique Fleury met ses connaissances du verre au service de la création artistique. S’inscrivant dans le mouvement de l’abstraction lyrique, ses oeuvres, souvent traitées en réseaux géométriques de grisaille, révèlent la fascination de l’artiste pour le signe inscrIt, le geste et ses rythmes. Ici, dans des formats parfois monumentaux, formes et couleurs se trouvent pour ainsi dire enlevées par une spéculation attentive sur la luminosité. Présentées à l’occasion de multiples expositions, les oeuvres de Jean-Dominique Fleury ont également trouvé leur place dans les parois d’un grand nombre d’édifices laïcs et religieux.

« Tout le travail de l’atelier est lié à l’écriture qu’elle soit lecture, ratures ou traces. Le vitrail même est métaphore de l’écriture. Chaque baie réalisée est une nouvelle page de l’histoire du vitrail, de notre histoire enfermée dans l’écrin qui saura le mieux la protéger, celui du patrimoine. Le vitrail de JD Fleury fait le lien entre le lieu et le temps, il permet il l’homme de communiquer avec son histoire . C’est en empruntant les différentes voies du Vitrail qu’il sait garder une conscience du passé tout en affirmant sa modernité.»

Extrait de « La revue de la céramique et du verre », N° 141, mars / avril2005

C’est avec l’artiste français Pierre Soulages, mondialement célèbre pour son travail sur le noir-lumière, que Jean-Dominique Fleury entame un travail de collaboration avec de grands noms de la création contemporaine. Dans le cadre d’une commande de l’Etat pour un monument historique, sa mission portera sur la réalisation des 104 vitraux de la basilique romane de Conques.
L’heureuse synergie des talents aboutira, sept ans plus tard, métamorphosé par ses nouvelles ouvertures, à la résurrection du lieu. Célébré par une presse abondante, le site accueille chaque année des milliers de visiteurs et fait en quelque sorte, dix siècles après les pèlerinages de Compostelle, l’objet d’un nouveau culte.

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